Aulus. Guère plus d’une centaine de pages pour autant d'habitants. Des phrases courtes avec des mots aussi lents que possible pour dire les rapports personnels et intérieurs que la narratrice a avec ce lieu depuis son enfance. Une écriture du minuscule, propice à la contemplation qui dilate le temps. Un très beau premier roman du grand air qui, avec bonheur, ne s'enferme dans le carcan d'aucun genre. Une réussite.