En plus d’être un sujet sensible et usé, le deuil est intime. Jeanne Beltane, jouant du matériau autobiographique, fait le pari d’écrire un roman pour le moins singulier, onirique par moments ; l’invraisemblance loufoque étant sa manière à elle de continuer à se maintenir debout, d’échapper à l’abîme de sa souffrance, de porter le fardeau du suicide du père. Hélas, le ton très décalé de ce premier roman n’a pas suffi à me convaincre, voire m’a empêchée de saisir toute la pertinence du propos.